JAMIROQUAI
Evidement il faut parler des instruments dominants. Choses vraiment pas dure a trouver. C'est la basse. Et oui, notre ami Stuart Zender est vraiment le roi de la basse. Il donne un punch époustouflant dans leur musique. En passant je rappelle donc que l'on peut classer leur musique comme de l'Acid Jazz. En effet, on retrouve les saxes, les trompettes du Jazz mais mister Jay donne sa petite touche "d'acidité" qui fait réellement changer les choses Il y a une règle d'or a respecter quand on écoute Jamiroquai, il faut absolument les basses a environ 3/4 de leur possibilité voir au maximum, et je conseille fortement d'écouter ce groupe sur une bonne chaîne pour bien entendre tous les petits détails de leur musique. Ecoutez par exemple "alright" qui est sur le cd "traveling without moving", vous entendrez une petite intro au clavier et a la guitare puis le déclic arrivera. On entendra nettement la basse qui se détechara de la musique. A noter que Jay, le chanteur est totalement une personne qui expose clairement son "ras le bol" enver les guerres, la pollution etc.. La chanson "emergency on planet earth", si vous êtes bon en anglais vous exposera clairment son point de vue envers le monde actuel.
Pour beaucoup, quand on évoque Jamiroquai, on pense tout de suite à plusieurs trucs : ça peut être les chapeaux, que Jay, leader du band, a beaucoup aidé a remettre au goût du jour avec son haut de forme à cornes de bison, les manequins, dont il a apprécié la compagnie jusqu'à ne plus pouvoir les voir en peinture, ses déclarations incendiaires, sa collection de Ferrari et de toute les automobiles qui allient vitesse et frime, ses excès de vitesse et ses frasques extra-musicales, l'écologie, la tribu d'indiens à laquelle le nom du groupe fait référence ( Jam pour le caractère musical, et Iroquois pour la tribu )...Jamiroquai peut évoquer tout ça, c'est sûr,mais pour les fans de musique, Jamiroquai c'est avant tout le dépositaire du groove, surfant sur la vague acid-jazz. Pourtant, quand en 1992, Jay débarque en fredonnant WHEN YOU GONNA LEARN, certains crient au plagiat de le musique black des seventies. La voix évoque immédiatement Stevie Wonder et les détracteurs ont vite vu en Jay un vulgaire clone du maître de la soul. On en arrive même à lui reprocher son discours pseudo-humaniste et écologique. Tout avait commencé à l'aube des années 90, avec le mouvement que les Anglais surnommèrent acid-jazz. Une de ces modes dont ils ont le secret, se disait-on, qui allait disparaître aussi vite qu'elle était apparue. L'acid-jazz était pourtant le fruit d'un vrai besoin. Avec Jamiroquai, c'est l'onde de choc.... C'est par un groove inimitable que Jamiroquai va s'imposer et vendre des milloins d'albums de par le monde. Un carton planétaire d'autant plus appréciable pour le groupe qu'il était complétement inattendu. En quelques années et quelques albums, Jamiroquai devient un groupe reconnu, grâce à sa géniale inspiration. Sa musique, oscillant entre acid-jazz, disco et funk doit beaucoup à cette reconaissance, mais l'image rebondissante, dansante et l'aura de Jay auront été des éléments presque aussi décisifs. Avant de devenir millardaire, Jason a failli augmenter les statistiques britanniques sur la petite délinquance, puisqu'il traînait avec des petits loubards peu recommandables. Il reconnaît avoir éssayé un peu toutes les drogues avant d'arrêter spontanément pour pouvoir assurer sur scène et revendique fièrement sa première expérience sexuelle à l'age de 13 ans. Ses prédispositions pour la musique lui viennent de sa mère, chanteuse de jazz, qui tournait dans le monde entier et traînait son marmot derrière elle. Lorsque sa mère le fiche dehors, il est âgé de 22 ans et prend conscience qu'il va lui falloir bosser : il fait du télémarketing et va même jusqu'à vendre des kilts... Mais son rêve, c'est la musique. Baignant dedans en permanece mais n'ayant aucune technique musicale particulère, le petit Jason se contente de fredonner ses idées à un copain qui lui retranscrit. Dans un marché acid-jazz moribond, en manque flagrant d'inspiration, les mélodies groovy de Jamiroquai percutent tout de suite. Le groupe décroche un contrat mirobolant et une avance d'environ un million de francs avec Sony. Quatre albums plus tard, le géant du son ne regrette sûrement pas son investissement : Jamiroquai a conquis le monde et ses disques se vendent comme des petits pains. Par contre on regrettera les divers changements de musiciens et également la dérive commerciale du groupe, mais bon personne n'est parfait.
Album : A funk odyssey
Jamiroquai a donné un nouveau souffle à la funk soul. Jason Kay, lutin bondissant, est une bête de scène et fait tomber les filles. Né en Angleterre, bercé depuis sa plus tendre enfance dans la soul R&B de la Motown, il sort son premier album en 1993 chez Sony Emergency On Planet Earth. Too Young To Die et When You Gonna Learn deviennent des tubes incontournables. Jason et Jamiroquaï devient rapidement, avec son deuxième album The Return Of The Space Cowboy la référence soul à l'anglaise. Après ces deux opus, Jamiroquai s'est forgé une remarquable notoriété internationale. Travelling Without Moving va enfoncer le clou en 1996. 7 millions d'albums vendus dans le monde, les sommets des charts en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. En 1998, Jamiroquai se paye Godzilla, Deeper Underground fait partie de la bande originale de la superproduction mastodonte américaine. Juin 1999 voit l'avènement et la consécration du groupe avec la sortie dans les bacs de Synckronized. La soul devient électronique avec Supersonic, néoclassique avec King For a Day et interplanétaire avec Canned Heat. Au début de l'été, Jay Kay et ses acolytes entament une tournée mondiale. Fin 2001, Jay nous livre son cinquième album A Funk Odyssey, suivi bien entendu d'une tournée internationale.
il y a 9 ans débarquait un petit d'homme avec un drôle de chapeau à cornes. Jamiroquai, émergeant de l’underground londonien version acid jazz, nous livrait alors sa toute 1ère galette funk teintée de l’écologie la plus élémentaire: Jay Kay. Une énergie jamais démentie, ni en 1994 (The Return of the Space Cowboy) ni en 1996 (Travelling Without Moving), pas plus en 1999 (Synkronized). Ça se confirme, Jamiroquai aborde ce début de siècle sous le signe d’une créativité renouvelée: A Funk Odyssey.
cet Ulysse là s’est mis en tête de nous driver dans son vaisseau intemporel. A la fibre funk quasi cinquantenaire s’ajoutent des sophistications technologiques chiadées pour oreilles fines et jambes légères: gros beats synthétiques et juteux flirtant comme tout bon polygame avec la house et la disco (Feel So Good), riffs puissamment saturés, re-visités depuis le système solaire (Stop Don’t Panic ou l’excellent Twenty Zero Zone). Cette folie là, pour le coup, ne peut qu’être ultra conseillée.
JAMIROQUAI DISCOGRAPHIE
Emergency
On Planet Earth 1993
1. When You Gonna Learn (Digeridoo) 3.47
2. Too Young To Die 6.04
3. Hooked Up 4.37
4. If I Like It , I Do It 4.35
5. Music Of The Mind 6.22
6. Emergency On Planet Earth 4.04
7. Whatever It Is, I Just Can't Stop 4.07
8. Blow Your Mind 8.33
9. Revolution 1993 10.17
10. Didgin'Out 2.35
THE
RETURN OF THE SPACE COWBOY 1994
1. Just Another Story 8.48
2.Stillness In Time 4.15
3.Half The Man 4.48
4.Light Years 5.53
5. Manifest Destiny 6.19
6. The Kids 5.08
7. Mr Moon 5.28
8. Scam 7.00
9. Journey To Arnhemland 5.19
10. Morning Glory 6.21
11. Space Cowboy 6.25
Travelling
Without Moving 1996
1. Vitrual Insanity 5.40
2. Cosmic Girl 4.03
3. Use The Force 3.59
4. Everyday .7
5. Alright 4.23
6. High Time 5.57
7. Drifting Along 4.03
8. Didjerama 3.50
9. Didjital Vibrations 5.47
10. Travelling Without Moving 3.37
11. You Are My Love 3.53
12. Spend A Lifetime 4.10